Troisième de la série de quatre EPs du premier projet d’Achim. À l’image de la pochette où l’on distingue un dé au cœur d’un placenta, Achim présente un EP tourné vers son passé. Nouveau sujet et nouvelle facette de l’artiste, cet opus parle des relations (parfois toxiques) que l’on entretient avec son passé et les conséquences qu’elles ont sur l’avenir.
De l’écriture à la composition, jusqu’à l’interprétation de ses morceaux, cet artiste, issu du célèbre quartier la Castellane trouvera son inspiration dans son quotidien et se servira de moyens pour les moins « originaux » pour l’exprimer. C’est ainsi que très jeune, il débutera la composition en créant des beats avec des cuillères et l’enregistreur de l’ordinateur portable offert aux étudiants par la région PACA. Bercé par les grands classiques hip-hop écoutés par ses grands cousins (Busta Rhymes, Saïn Supa Crew, India.Arie, IAM, Sinik ou encore Jay-Z), Achim développera son goût pour cette culture au fil des années avec ses propres découvertes (A$AP Rocky, Kendrick Lamar, Drake, Tory Lanez ou encore Migos).
Il montera plusieurs projets autour du rap avec notamment un premier EP en 2015 « Le Royaume des Sourds ». Puis, il partira pour la capitale et décidera de se concentrer sur ses études en audiovisuel, mettant la composition de coté, mais seulement pour un temps. Son envie de créer deviendra un besoin viscéral et très vite, Achim reviendra à ses premières amours et sa ville natale pour reprendre l’écriture. Dès lors, il se fera repérer par le directeur artistique du label marseillais Sailor Mood et c’est entouré d’une équipe solide que l’année 2019 marquera pour l’artiste le début d’une nouvelle aventure.
Ses premières productions sur le label seront dévoilées en 2020. A l’image de l’artiste : inspiré par ses ainés, à la vision mature, réfléchie et objective, les morceaux d’Achim dressent un tableau juste de la réalité de la vie de cité à l’heure des réseaux sociaux.