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Ligne Quatre - Banqueroute sur la banquise


Dr Lulu, est un des fondateurs hyperactifs de l’association d’aide aux exilés “Les Éveillés” le jour, et réalisateur le soir. Pif au Mic, est un serveur charismatique des bars populaires de Paname le jour, et DJ du collectif “La Meute” le soir. Koco, est un pharmacien désabusé le jour, et chanteur du groupe funk “Mother Funker” le soir. Leurs influences, c’est Népal, Sopico, NTM, le Saïan Supa Crew, Pablo Servigne, Wung Kar Wai, Jim Jarmush. Koco et Dr Lulu commencent le rap à Rouen il y a dix ans. Pif commence à la même période en Bretagne avec celui qui sera le beatmaker du groupe, Exil. Quand Dr Lulu part en vacances, il freestyle avec son frère Pif au Mic.


Trains direction Paris, ligne 4, arrêt demandé : Château Rouge, XVIIIe. Réchauffement climatique, amours déchus, constats d’échec. Trop de choses à dire : Ligne Quatre naît. L’enregistrement, c’est Cronic qui le fait, directement dans leur XVIIIe d’adoption, dans la même cabine que Népal, Georgio et Sopico. Leur premier featuring c’est avec l’acteur Benoît Poelvoorde, venu posé sa voix sur leur premier EP Arrêt Demandé, qu’ils vous présentent ici.


« Arrêt demandé » est l’EP qui émerge après 10 ans de rap en sous-marin. 5 titres, 5 thèmes et 1 fil rouge : l’arrêt est demandé. Banqueroute sur la banquise exige l’arrêt des hypocrisies gouvernementales face à l’inaction climatique. La même chanson demande l’arrêt du business des armes. Chlorophyll Lake signe l’arrêt de leurs propres faux-semblants, et le refus de la résignation face à un monde qu’ils considèrent de plus en plus malade. Pas l’temps signe l’arrêt de leur procrastination et le début de leur travail acharné pour l’amour du rap. Trop d’temps est une correspondance : dernier morceau du projet, ode à l’oisiveté et changement de ligne pour l’introduction du deuxième EP, déjà sur les rails. Musicalement, le mot d’ordre du projet est le suivant : expérimentation. Le boom-bap habituel du trio s’est frotté avec plaisir aux instrumentales contemporaines d’Exil. Esthétiquement la direction artistique est minimaliste, elle incarne les arrêts fantasmés dans un Paris asphyxié. L’intro de Benoit Poelvoorde est comme une invitation à partir dans l’univers de Ligne Quatre. Sa voix ponctue le projet d’une philosophie à la monsieur Manatane



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