Mathieu Kassovitz, le talentueux acteur et réalisateur français, reconnu notamment pour son œuvre phare « La Haine », a récemment pris les devants pour explorer un sujet controversé et d'actualité : le cannabis. Son documentaire sobrement intitulé « Cannabis », réalisé en collaboration avec Antoine Robin, a été diffusé sur France 5 le mardi 2 avril dernier, suscitant déjà un débat animé dans les cercles médiatiques et politiques français. Kassovitz, une figure emblématique et controversée, est depuis longtemps associé à la culture du cannabis. Sa consommation publique et ses prises de position sur les réseaux sociaux en faveur de la légalisation en font un personnage à part dans le paysage artistique français. Avec « Cannabis », il franchit un nouveau pas en mettant en lumière les réalités du cannabis dans les pays où sa consommation est légale, offrant ainsi un regard critique sur la situation en France, où la répression demeure parmi les plus strictes en Europe. Le documentaire intervient dans un contexte particulier, alors que la question du cannabis est au cœur des débats politiques en France, notamment avec les récentes opérations anti-drogue du gouvernement. La diffusion du documentaire sur une chaîne publique telle que France 5, suivie d'un débat, soulève des questions importantes sur la perception et la politique entourant cette substance. Les consommateurs de cannabis, souvent marginalisés et stigmatisés, espèrent que cette diffusion marquera un tournant dans le traitement médiatique et politique de la question. Dans une déclaration préalable à la diffusion, Mathieu Kassovitz a partagé ses motivations sur Instagram : « Le 2 avril sur France 5, je vous présente un documentaire tourné à travers les pays qui pratiquent la légalisation du cannabis. À travers eux, nous avons observé les pour et les contre de cette façon de gérer l’utilisation, l’économie, l’information de ce produit dont nous sommes en France l'un des plus gros consommateurs et où la répression est l'une des plus strictes en Europe. Avec l’Allemagne qui vient tout juste de légaliser, nous devons savoir quelle est notre position aujourd’hui sur ce qui a longtemps été appelé « la fumée du diable ». J’ai mon avis. Quel est le vôtre ? » Cependant, malgré les attentes de certains, Kassovitz a tenu à clarifier que son documentaire ne cherche pas à promouvoir la légalisation. Sur le site 20minutes.fr, il a souligné que son objectif était d'offrir une perspective équilibrée sur la question, exposant à la fois les avantages et les inconvénients de la légalisation du cannabis. La sortie de « Cannabis » suscite donc des réactions variées, allant de l'espoir d'un changement dans la perception publique à la méfiance quant à d'éventuelles pressions politiques. Reste à voir si ce documentaire marquera effectivement un tournant dans le débat sur le cannabis en France, ou s'il restera simplement un témoignage de plus dans une discussion complexe et toujours en évolution.

Le vétéran du reggae Clinton Fearon est de retour sur le sol français, apportant avec lui son dernier projet musical, "Survival Vibration". Ce 14ème album solo, qui est aussi son troisième opus acoustique, a été lancé aujourd'hui sous le label de l'artiste, Kool Yu Foot, et est disponible ici : Survival Vibration. Connu pour son passé en tant que bassiste, chanteur et parolier du groupe légendaire The Gladiators, Fearon continue de captiver son public avec son reggae empreint de joie et d’authenticité. "Survival Vibration" est décrit comme un album feel good, un antidote musical hautement recommandé pour tous les amateurs de reggae roots. La genèse de cet album n'a cependant pas été des plus joyeuses. Écrit et enregistré en grande partie durant l'année tumultueuse de 2020, au plus fort de la pandémie mondiale, cet opus traduit les peurs et les angoisses de l'artiste en espoir et messages positifs. Dans "Survival Vibration", Fearon démontre une fois de plus son talent exceptionnel en jouant lui-même de la guitare, de la basse, de la batterie, ainsi que diverses percussions et en incorporant même des sons naturels. Sa collaboration la plus notable sur cet album est avec les oiseaux qu'il a enregistrés sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie au printemps 2023, enrichissant ainsi l'album de sons organiques. Concernant l'importance de la basse sur cet album, Fearon explique : « J’ai pris beaucoup d’espace avec la basse. Je suis aussi bassiste ! Cet album aurait pu s’intituler "Mi An’ Mi Bass", faisant écho à son album acoustique de 2005, "Mi An’ Mi Guitar". Actuellement, Clinton Fearon est en pleine tournée acoustique en compagnie de Kubix, avec plusieurs dates déjà complètes, reflétant l'enthousiasme de ses fans. Voici les prochaines dates où vous pourrez le voir en live : 06.04 : La Clé des Champs, Plaisir (78) 12.04 : Cargo de Nuit, Arles (13) 13.04 : Makeda, Marseille (13) 14.04 : MJC Picaud, Cannes (06) 18.04 : Espace Brossolette, Villeneuve (92) 19.04 : Auditorium Rostropovitch, Beauvais (60) 20.04 : Freedom Sounds Festival, Cologne (Allemagne) 25.04 : Chatodo, Blois (41) 26.04 : Le Rocksane, Bergerac (24) 27.04 : Le Cri’art, Auch (32) Pour les fans et les nouveaux auditeurs, "Survival Vibration" promet d'être un voyage musical revitalisant, fidèle à l'esprit et à l'âme du reggae roots. Ne manquez pas l'opportunité de découvrir cet album et de vivre une expérience en live inoubliable avec Clinton Fearon.

La Cour d'appel de Jamaïque a fixé une date d'audience pour le 10 juin afin de délibérer sur le sort de la star du Dancehall, Vybz Kartel, ainsi que de trois autres individus, quant à leur éventuelle libération ou à la tenue d'un nouveau procès pour le meurtre de Clive 'Lizard' Williams. Dans un avis publié vendredi dernier, la juge Marva McDonald Bishop a établi des échéances pour la présentation des arguments juridiques : le 6 mai pour Kartel, de son vrai nom Adidja Palmer, et ses co-accusés Shawn 'Storm' Campbell, Kahira Jones et Andre 'Mad Suss' St John, et le 31 mai pour l'accusation. L'audience est prévue pour durer cinq jours. En mars dernier, le Conseil privé basé au Royaume-Uni a annulé les condamnations pour meurtre des quatre hommes et a ordonné que la Cour d'appel décide s'il devrait y avoir un nouveau procès. La cour britannique a cité de graves problèmes de gestion du jury pour justifier sa décision, notamment la continuation du procès avec un juré "contaminé", compromettant ainsi l'équité du procès. Kartel et ses co-accusés, qui ont déjà purgé plus de 12 ans de prison, ont constamment nié toute implication dans la mort de Williams. Dans une déclaration le mois dernier, Kartel, qui a reçu la peine la plus sévère, a exprimé sa confiance dans le fait que la Cour d'appel, qui avait précédemment confirmé sa condamnation, ferait maintenant "la bonne chose". "Certaines personnes m'ont exprimé leur inquiétude quant à un éventuel nouveau procès, mais à ceux-là, je dis (bien que avec ma connaissance limitée de la loi) 'qu'y a-t-il à juger à nouveau ?'", a-t-il ajouté. Il a poursuivi : "Cela étant dit, le point le plus important pour moi est que je suis un homme innocent. Donc en réalité, je ne suis pas le moins du monde inquiet car je sais que je serai acquitté et je rentrerai chez moi auprès de ma famille avec laquelle je n'ai pas été ensemble depuis plus de 10 ans." Lors du procès initial, les procureurs s'étaient appuyés sur des preuves de télécommunication - y compris un message texte indiquant que Williams, dont le corps n'a jamais été retrouvé, avait été "démembré très finement" - et sur le principal témoin à charge, Lamar "Wee" Chow, qui a témoigné que Williams avait été tué chez Kartel à Havendale, St Andrew, le 16 août 2011, après avoir été convoqué là-bas pour des armes manquantes. La défense de Kartel avait contesté l'admissibilité des preuves de télécommunication, arguant que la police les avait obtenues en violation de la constitution jamaïcaine. Ils avaient également mis en doute la crédibilité de Chow et cité son récit incohérent des événements, y compris la lettre de Chow à un Défenseur public, qui indiquait qu'il avait vu Williams après le 16 août 2011 et que la police l'avait pressé de faire une déclaration contradictoire. Dans une affaire similaire aux Bahamas, Simeon Bain, le soi-disant "Tueur du Burger King", a passé 13 ans en prison avant que le Conseil privé n'annule sa condamnation et ne recommande que la Cour d'appel décide s'il devrait être rejugé. La cour des Bahamas a ensuite ordonné la libération de Bain, citant l'écoulement de 13 ans depuis le crime, l'impraticabilité d'un nouveau procès au milieu d'un lourd arriéré de dossiers, et l'"épreuve" anticipée qu'un nouveau procès représenterait pour Bain, la famille de la victime et le public.

La musique jamaïcaine est en deuil alors que Buju Banton, la légende du reggae-dancehall, traverse l'une des épreuves les plus déchirantes de sa vie. Dans une annonce poignante sur Instagram, Banton a confirmé le décès tragique de son fils bien-aimé, Miles Myrie, âgé de seulement 20 ans. Miles, le fils de Banton, a été bien plus qu'un nom de famille ou un simple lien de parenté. Il incarnait la jeunesse, l'espoir et le potentiel infini. Dans chaque sourire, dans chaque rire, il portait avec lui la promesse d'un avenir brillant, un avenir désormais brutalement écourté. Sur les réseaux sociaux, le cœur brisé de Banton s'est ouvert pour partager cette nouvelle dévastatrice avec le monde. Une photo de Miles, accompagnée des mots « Sip papa Dieu sait », exprime l'incommensurable douleur d'un père confronté à la perte de son enfant. À travers les paroles de Jahazeil Myrie, un autre fils de Banton, nous entendons l'écho de la profonde tristesse qui enveloppe désormais la famille. « Miles était un jeune homme droit, son âme était pure », a-t-il partagé avec émotion. Ces mots simples résonnent avec une puissance inouïe, rappelant la beauté et l'innocence d'un esprit trop tôt disparu. Mais derrière chaque tragédie, il y a aussi un héritage de force et de résilience. Jahazeil nous offre un aperçu de la relation fraternelle unique qu'il partageait avec Miles, une connexion façonnée par l'amour, le soutien et l'inspiration mutuelle. Miles était plus qu'un frère ; il était un guide, un modèle, et un confident. Pourtant, au milieu de la douleur et du chagrin, une lumière d'amour et de soutien émerge. Des voix du monde entier se lèvent pour exprimer leurs condoléances et leur solidarité envers la famille Banton. Des icônes du reggae comme Beres Hammond, Sean Paul et Gramps Morgan ont uni leurs voix dans un élan de compassion et de réconfort. Dans ces moments de ténèbres, nous sommes tous témoins de la puissance de la communauté, de la capacité de l'humanité à se rassembler dans la douleur et dans l'amour. À travers la perte de Miles Myrie, nous sommes rappelés de la fragilité de la vie, mais aussi de sa précieuse beauté. Ainsi, que l'on se souvienne de Miles comme d'une lumière éphémère mais éblouissante, dont l'héritage de bonté et de courage continuera de briller dans les cœurs de ceux qui l'ont aimé et de ceux qu'il a touchés. Et que Buju Banton, dans sa douleur insurmontable, trouve réconfort dans l'amour infini qui entoure sa famille, et dans les souvenirs précieux de son fils bien-aimé, Miles Myrie.

Après deux ans de tournée avec "Souvenirs de saltimbanques", Mike et Riké de Sinsemilia ont une nouvelle surprise pour leurs fans : deux nouveaux albums enregistrés. Bien que le groupe ait déjà à son actif dix albums, et que Riké ait sorti quatre albums en solo, ces deux nouveaux projets marquent les débuts des albums collaboratifs de Mike et Riké. L'inspiration pour ces nouveaux albums est venue naturellement pendant la tournée "Souvenirs de saltimbanques", qui a vu le groupe jouer plus de 150 dates à travers la France. Passer autant de temps sur la route a alimenté leur créativité, les incitant à écrire, composer et enregistrer de nouvelles chansons. Cela a donné naissance à deux albums distincts, reflétant différents aspects de l'humeur et du style de Mike et Riké. Les albums, intitulés "Sourires au lèvres" et "Quelques sourires de plus", présentent respectivement onze titres "orchestrés" et des versions acoustiques chaleureuses des nouvelles chansons. L'enregistrement de ces albums a été un processus passionnant, avec des sessions d'écriture et de maquette qui se déroulaient parfois même dans des chambres d'hôtel ou des loges en tournée. Le groupe se retrouve face à une décision difficile : garder les chansons dans des versions intimistes ou les orchestrer. Incapables de choisir entre les deux options, Mike et Riké ont décidé d'inclure les deux versions dans les albums, offrant ainsi aux auditeurs une expérience musicale variée et complète. Pour concrétiser ce projet, Mike et Riké ont fait appel à leur ami de longue date, "Brain", qui a déjà réalisé les deux derniers albums de Sinsemilia. Ensemble, ils sont sur le point de finaliser les enregistrements en studio, avec le soutien de leurs fans via une campagne Ulule. La campagne Ulule offre aux fans la possibilité de précommander les albums ainsi que des éditions exclusives sur CD, vinyle et MP3. De plus, des récompenses telles qu'un t-shirt exclusif et un almanach de Mike sont proposées aux contributeurs, permettant ainsi aux fans de s'impliquer davantage dans l'aventure créative de Mike et Riké. L'objectif de la campagne Ulule n'est pas seulement de financer les enregistrements et la production des albums, mais aussi de permettre au groupe d'aller au bout de ses idées et de ses aspirations. Les fonds récoltés seront utilisés pour couvrir les coûts d'enregistrement, de mixage, de mastering, ainsi que pour la fabrication des CDs et des vinyles. De plus, une partie des fonds sera consacrée à la réalisation de clips vidéo pour accompagner les chansons, permettant aux fans de découvrir visuellement l'univers souriant et énergique de Mike et Riké. En participant à la campagne Ulule, les fans auront l'opportunité de soutenir directement Mike et Riké dans la réalisation de leurs nouveaux albums tout en profitant de récompenses exclusives et de belles surprises musicales.

Le 20 avril prochain, l'Élysée Montmartre à Paris vibrera au son de King Daddy Yod, figure emblématique du raggamuffin français, pour un concert qui promet d'être historique. Cet événement marquera le couronnement de quarante ans de carrière d'un artiste qui n'a cessé de révolutionner le genre musical en France. Depuis ses débuts dans les années 1980, King Daddy Yod est reconnu comme un pionnier du raggamuffin, un style qui combine le reggae et le dancehall avec une touche de rap, caractéristique de l'énergie vibrante de ses performances. Son engagement dans ses textes et sa capacité à capturer l'esprit de son époque font de lui une figure de proue et une source d'inspiration pour les nouvelles générations d'artistes. Le concert du 20 avril ne sera pas seulement l'occasion de revisiter ses plus grands succès. King Daddy Yod a également annoncé qu'il présentera des titres inédits de son nouvel album, actuellement en préparation. Cette nouvelle production est attendue avec impatience par ses fans et promet d'ajouter quelques pépites à son riche répertoire. Les fans peuvent également s'attendre à des surprises et à la présence de plusieurs invités spéciaux, ajoutant ainsi à la magie de la soirée. L'annonce de ces invités est gardée secrète, alimentant les spéculations et l'excitation autour de l'événement. Pour tous ceux qui veulent être témoins de ce moment phare de la musique française et célébrer les quarante ans de carrière d'un artiste exceptionnel, les billets sont disponibles sur le site de l'Élysée Montmartre. Ne manquez pas votre chance de faire partie de l'histoire de la musique. Date et lieu du concert : 20 avril - Élysée Montmartre, Paris Pour plus d'informations et pour acheter vos billets, rendez-vous sur le site de l'Élysée Montmartre. Venez nombreux célébrer la longue et riche carrière de King Daddy Yod, et vivez une soirée qui s'annonce inoubliable.

Vous êtes un fervent amateur de reggae roots ? Vous avez toujours rêvé d'assister à une soirée exclusive en compagnie d'artistes de renom ? Alors, ne manquez pas cette opportunité exceptionnelle ! Nous sommes ravis de vous inviter à la release party de Mo'Kalamity qui se tiendra le samedi 27 avril au Cabaret Sauvage. C'est l'occasion idéale de célébrer la sortie de son dernier album "Shine" dans l'atmosphère envoûtante de cette magnifique salle. Originaire du Cap-Vert et imprégnée des rythmes caribéens et afro-américains, Mo'Kalamity s'est rapidement imposée dans l'univers du reggae grâce à sa voix à la fois suave et mélodieuse. En tant que chanteuse, autrice et compositrice, elle véhicule un message de prise de conscience à travers des paroles spirituelles et des morceaux résolument engagés. Les voyages de Mo'Kalamity, de Kingston à New York, lui ont permis de rencontrer les plus grands musiciens et producteurs de reggae, enrichissant ainsi son aventure musicale et sa quête d'authenticité. Son dernier album, sorti le 1er mars dernier, est le fruit de ces expériences et incarne une vision et une vibration communes, portant la musique à son apogée. Ne ratez pas cette soirée d'exception où Mo'Kalamity sera accompagnée d'invités de choix pour vous offrir une expérience musicale inoubliable. Pour tenter de gagner 2 places pour cet événement exclusif, rendez-vous ici > https://www.pullupmag.com/mokalamity-cabaretsauvage La date limite de participation est le 20/04/2024. Rejoignez-nous le 27 avril pour une soirée envoûtante et vibrante au Cabaret Sauvage, et laissez-vous emporter par les sons enivrants de Mo'Kalamity et de ses invités spéciaux !

Le paysage musical français connaît une nouvelle onde de choc avec le retour de JEEP, membre éminent de l'équipe 1988, aux côtés du talentueux MC vendéen Bossie. Leur collaboration marque un nouveau chapitre dans l'évolution du rap français, alliant subtilement des influences contemporaines et des références old school dans le single captivant "ABCD’R". Après le succès de sa mixtape "Donne Merci" en 2023, Jeep revient sur le devant de la scène avec une composition envoûtante qui nous plonge dans un univers empreint de mystère et de réflexion. "ABCD’R" est un voyage musical où les sonorités cloud se mêlent habilement à des arrangements subtils, créant ainsi une atmosphère immersive et captivante, fidèle à l'esthétique propre à Jeep. Aux côtés de Jeep, on découvre le jeune et talentueux MC Bossie, dont le style incisif et audacieux apporte une nouvelle dimension à la track. Inspiré par la montée en puissance du Cloud Rap, Bossie livre des punchlines percutantes, naviguant avec aisance entre des références contemporaines et un héritage old school. Son flow dynamique et sa capacité à jongler avec les mots ajoutent une touche de fraîcheur et d'énergie à "ABCD’R", renforçant ainsi l'impact de cette collaboration unique. Ensemble, JEEP et Bossie repoussent les frontières du rap français, offrant aux auditeurs une expérience musicale riche en nuances et en émotions. "ABCD’R" est bien plus qu'un simple morceau : c'est une invitation à plonger dans un univers sonore où se rencontrent passé, présent et futur, façonnant ainsi le paysage musical de demain.

Philip 'Fatis' Burrell, producteur extraordinaire et fondateur de l'emblématique label jamaïcain Xterminator, a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de la musique reggae et dancehall. Le parcours musical de Fatis a débuté dans les années 1980, alors que le paysage musical noir traversait des mutations fascinantes à travers le monde. Xterminator est né de cette époque de ferment créatif, initialement sous le nom de Vena Recordings, puis devenant Kings & Lions avant de se consolider en tant que Xterminator, un pilier de l'industrie musicale jamaïcaine. Cette compilation en vinyle, intitulée "Fatis Tapes In The Oven", plonge dans les archives de Xterminator pour extraire des morceaux enregistrés entre 1994 et 2003. Elle est le fruit du travail de Kareem 'Remus' Burrell, fils de Fatis, qui a entrepris de revisiter les bandes analogiques 24 pistes ainsi que les mixages finaux sur bandes DAT du catalogue de son père. Un processus méticuleux de restauration a été nécessaire, notamment la cuisson des bandes 24 pistes dans un four, d'où le titre évocateur de cette compilation. Parmi les joyaux retrouvés dans les archives de Xterminator, on retrouve des artistes de renom tels que Beres Hammond, Luciano, Sizzla, et bien d'autres. Beres Hammond a enregistré "How Come You Don't Know Me" dans le studio personnel de Fatis à Stony Hill, aux alentours de 2003. Luciano et Sizzla, deux figures majeures du reggae, sont également présents avec des titres enregistrés au Music Works Studio de Gussie Clarke dans les années 1994-1995. L'essence même de Xterminator réside dans son engagement envers l'instrumentation en direct, une caractéristique qui distingue le label même dans l'ère numérique du reggae et du dancehall. Des musiciens de renom tels que Dean Fraser, Sly Dunbar & Robbie Shakespeare, Donald Dennis, Earl "Chinna" Smith et Stephen "Cat" Coore ont contribué à façonner le son distinctif de Xterminator. "Fatis Tapes In The Oven" représente une anthologie soigneusement sélectionnée de l'incroyable catalogue de Xterminator, témoignant de l'héritage musical exceptionnel laissé par Philip 'Fatis' Burrell. Sous la direction de Kareem "Remus" Burrell, ce vinyle célèbre non seulement le passé glorieux du label, mais incarne également un engagement continu à préserver et à promouvoir la richesse musicale de la culture jamaïcaine à travers le label XTM.Nation.

Une étude récente menée par l’équipe de recherche de l’Université médicale d’Upstate a révélé un lien intrigant entre la consommation récréative de cannabis et la réduction du risque de déclin cognitif. Dirigée par Zhi Chen, étudiant en MPH, et le Professeur Roger Wong, PhD, MPH, MSW, cette étude a scruté les données de plus de 4 700 adultes américains âgés de 45 ans et plus, mettant en lumière les potentiels bienfaits cognitifs de l’usage de cannabis à des fins non médicales. Les résultats ont révélé une diminution significative de 96 % de la probabilité de déclin cognitif subjectif (SCD) chez les utilisateurs récréatifs de cannabis par rapport aux non-utilisateurs. Le SCD, un état préoccupant lié à un risque accru de démence, représente une menace sans remède défini. L’étude a également observé des associations entre l'usage de cannabis médical ou mixte (médical et récréatif) et une diminution du SCD, bien que ces corrélations ne fussent pas statistiquement significatives. Il est surprenant de noter que ni la fréquence ni le mode de consommation de cannabis n’ont semblé influencer le SCD selon cette étude. Le Professeur Wong a souligné l'importance de mener des études longitudinales supplémentaires pour appréhender les impacts à long terme de l’usage non médical de cannabis sur la cognition. Il a mis en avant la nécessité de déterminer si la consommation récréative de cannabis améliore la cognition ou si les individus avec de meilleures fonctions cognitives sont plus enclins à utiliser le cannabis récréatif. Cette étude se distingue par son attention portée aux adultes d’âge moyen et plus âgés, une cohorte souvent omise dans la recherche sur le cannabis. De plus, elle a pris en compte divers aspects de la consommation de cannabis, notamment le type (médical vs récréatif), la fréquence et la méthode (fumer, vaporiser, ingérer ou dabber). Malgré ces résultats encourageants, l'étude reconnaît certaines limites, telles que l’incapacité à tenir compte des réglementations spécifiques à chaque État sur le cannabis et les biais potentiels de sélection dans la population étudiée. Les conclusions de l’étude suggèrent que les effets protecteurs du cannabis contre le déclin cognitif pourraient être attribués aux composés présents dans le cannabis récréatif, souvent utilisé pour atténuer le stress et améliorer le sommeil. Le stress chronique et le sommeil de mauvaise qualité sont des facteurs de risque connus de démence, impliquant ainsi que les bienfaits du cannabis dans la réduction du SCD pourraient découler de sa capacité à traiter ces problèmes sous-jacents. Alors que le cannabis médical contient des concentrations plus élevées de CBD et des niveaux plus bas de THC, le cannabis récréatif pourrait offrir des avantages uniques en raison de sa teneur en THC. Cette observation remet en question la croyance selon laquelle le CBD seul est responsable des bienfaits cognitifs associés au cannabis. Pour conclure, cette étude met en lumière le rôle potentiel du cannabis récréatif dans la protection contre le déclin cognitif chez les adultes plus âgés. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider les mécanismes sous-jacents à cette association et pour adresser les limitations existantes. Elle représente une avancée significative dans la compréhension de la relation complexe entre l'usage du cannabis et la santé cognitive, ouvrant la voie à de futures investigations dans ce domaine en évolution. Source : L’ étude complète est publiée dans la revue Current Alzheimer Research.

Dans le monde de la musique, certaines œuvres traversent le temps avec une grâce intemporelle, capturant l'esprit d'une époque tout en continuant de résonner auprès des nouvelles générations. Ce mois-ci, Diggers Factory célèbre l'un de ces trésors musicaux en offrant une seconde vie à l'album "Brutal" de Black Uhuru, une pièce maîtresse du roots reggae qui avait fait ses débuts en 1986. Ce geste s'inscrit dans la continuité des efforts de Diggers Factory pour honorer les géants du reggae, suivant la réédition de "Why You So Craven" d'Israel Vibration le mois dernier. À sa sortie, "Brutal" a marqué les esprits par son mélange audacieux de mélodies envoûtantes et de messages puissants, porté par des figures emblématiques telles que Sly & Robbie, le duo de producteurs légendaires à la tête de Black Uhuru, et Junior Reid, dont la voix distinctive a su captiver le cœur des amateurs de reggae. L'album bénéficie également de l'expertise de Tyrone Downie, célèbre pour son travail avec The Wailers, aux claviers et de l'ingénierie sonore de Jim Fox au studio Lion & Fox, rendant cet opus d'autant plus exceptionnel. Jusqu'à présent, "Brutal" n'avait jamais été réédité en vinyle, rendant cette nouvelle sortie un événement très attendu par les collectionneurs et les aficionados du genre. Diggers Factory ne s'est pas contenté de reproduire l'album original ; l'entreprise a entrepris de remasteriser les bandes originales pour les versions vinyle et CD, garantissant ainsi une expérience sonore de premier ordre. Le packaging n'a pas été négligé, avec un CD présenté dans une pochette en carton retourné de 350g et un vinyle pressé en 180g, promettant une qualité et une durabilité accrues. Le pressage vinyle et le CD remasterisé de "Brutal" sont disponibles exclusivement via Diggers Factory, offrant aux fans l'opportunité de posséder une part de l'histoire musicale. La tracklist, fidèle à l'original, est un voyage à travers les thèmes et les sonorités qui ont fait de Black Uhuru un nom incontournable du reggae. De "Let Us Pray" à "Conviction Or A Fine", chaque chanson témoigne de l'engagement du groupe envers la justice sociale et l'unité, enveloppée dans des rythmes irrésistibles qui invitent à la danse et à la réflexion. Cette réédition de "Brutal" par Diggers Factory n'est pas seulement un hommage à Black Uhuru ; c'est une célébration de la musique reggae elle-même, de ses racines profondes et de son impact culturel global. Elle offre aux nouvelles générations l'occasion de découvrir un album phare, tout en rappelant aux anciens fans la puissance et la beauté de ce genre musical. Pour tous ceux qui cherchent à enrichir leur collection de vinyles ou à plonger dans l'univers riche du reggae, cette réédition est un incontournable. Pour plus d'informations et pour acquérir votre copie de "Brutal" de Black Uhuru, visitez Diggers Factory.

Le No Logo Festival, rendez-vous incontournable des amateurs de musique et de culture alternative, promet une expérience exceptionnelle pour sa 11ème édition. Avec 55 concerts répartis sur 4 scènes différentes et mettant en vedette plus de 85 artistes de 16 nationalités diverses, cet événement musical s'annonce comme un moment fort de l'été culturel. Du 9 au 11 août prochains, les terres des Forges de Fraisans, nichées dans le Jura, vibreront au son d'une programmation riche et éclectique. Le festival met à l'honneur la diversité artistique en offrant des cartes blanches à plusieurs musiciens, permettant ainsi la création de concerts uniques et exclusifs. Sur la Grande Scène, des noms prestigieux tels que Jahneration, Flavia Coelho, Marcus Gad et Skarra Mucci électriseront le public avec leurs performances enflammées. Pendant ce temps, la Dub Factory sera le théâtre de moments magiques avec la présence de labels influents dans le monde du dub tels que Dubquake Records et Moonshine Records, proposant une sélection d'artistes de renom comme Charlie P, O.B.F., Iration Steppas, Numa Crew et Radikal Guru, pour n'en nommer que quelques-uns. L'édition de cette année promet également des moments d'exception avec des artistes rares sur scène en Europe, tels que Dezarie, ainsi que des pionniers et légendes du reggae comme Johnny Clarke, Eek-a-Mouse et The Wailers. L'énergie sera au rendez-vous avec des performances électrisantes de Chinese Man, La P'tite Fumée et Tetra Hydro K, tandis que l'émotion sera palpable lors des sets de Joey Starr, IAM, Anthony B et Kabaka Pyramid. La Dub Factory, quant à elle, offrira un voyage sonore inoubliable avec des artistes comme Mahom, Sinai DJ Set et Dub Caravan feat. Ustavi, plongeant les spectateurs dans les profondeurs envoûtantes du dub pendant trois jours consécutifs. Le Ch'Apéro sera le lieu de l'émergence artistique et féminine, mettant en lumière des talents tels que Nagaï, Sya et Sika Rlion, tandis que les afters festifs réserveront des surprises avec des acteurs de la scène dub locale et des artistes de renommée internationale comme DJ Vadim et Flox. En préambule au festival, une soirée spéciale intitulée « Franche-Comté Sound Syndicate », orchestrée par les collectifs Rootikal Vibes Hifi et Universal Love Warrias, célèbrera la richesse musicale de la région. Et pour ceux qui souhaitent prolonger l'expérience, le camping du festival accueillera également la quatrième scène, le Show'Piteau, avec son lot de spectacles et de divertissements pour tous les festivaliers. Les passionnés de musique et de convivialité sont invités à réserver leur week-end du 9 au 11 août et à se rendre aux Forges de Fraisans pour une expérience unique et inoubliable. Les billets sont disponibles sur le site officiel du festival : nologofestival.fr/billetterie. Ne manquez pas cet événement exceptionnel où la musique, la diversité et la convivialité sont à l'honneur !